vendredi 31 décembre 2010

Dernier jour

C'est fini,

je suis un peu triste de quitter ce pays extraordinaire et cette vie si différente de ma vie de tous les jours mais je suis heureuse de retrouver la France, mon petit village et surtout mon homme.

Quelques péripéties encore avec Ramesh pour aller d'Agra à l'aéroport de Delhi

et trouver un hébergement pas trop loin de mon point de départ.

Mon fils reste encore en Inde pour quelques mois et entreprend un périple avec ses amis un peu plus au sud.
Ils verront encore plein de belles choses, en particulier les grottes d'Ellora ( ça m'aurait bien plu!) et resteront pas mal de temps dans l'état de Goa.

Le retour est beaucoup plus confortable que l'aller, l'avion,un boeing 777 , est rempli au tiers de sa capacité
ce qui permet de changer de position aussi souvent que l'on veut sans déranger ses voisins et même d'allonger les jambes.
pour avoir une petite idée de l'intérieur

et de nos hôtesses


On survole Lahore ( où Akhbar avait transporté sa cour en quittant Fatehpur Sikri )
on passe près de Kabul, nous sommes à plus de 10 000 m d'altitude, au dessus des montagnes afghanes.



Voilà le trajet de retour, plus de 6500km.


le TGV à Paris en gare de Lyon.








et mon village retrouvé.

lundi 27 décembre 2010

Taj Mahal, c'est si beau!



Quand on voit les hommes qui déambulent sur et sous la terrasse, on a une idée de l'ampleur de l'édifice.
Pour accéder à la grande terrasse, il y plusieurs escaliers, on laisse ses chaussures en bas et on se promène nu-pieds ou on utilise les protège-chaussures donnés au début de la visite.




marbre blanc du Rajasthan et incrustations de pierres précieuses venues de toute l'Asie.



sculptures sur la mosquée




"L’intérieur du mausolée comprend une chambre centrale, une crypte immédiatement au-dessous et quatre pièces octogonales originellement destinées à abriter les tombes d’autres membres de la famille. Au centre de la chambre funéraire, sous la coupole intérieure, se trouve le cénotaphe de Mumtaz Mahal.
Aurangzeb ( le fils de Shah Jahan ) fit placer le cénotaphe de son père à côté de celui de son épouse."
Les cénotaphes ne contiennent pas les corps; ceux-ci sont dans de vrais tombeaux juste en dessous , dans la crypte souterraine.



Une dernière photo en partant.

vendredi 24 décembre 2010

Taj Mahal suite de la visite...



le Taj et son reflet


d'un peu plus près.




vue de la fausse mosquée.











la "sainte" mosquée









sa réplique: jawab

jeudi 23 décembre 2010

Taj Mahal, encore un peu



Comme cela lui arrive parfois, mon appareil voit soudain la vie en rose.
je n'ai pas envie de lui reprocher.



Depuis le bassin central, on voit le maître-bâtiment, le mausolée construit par Shah Jahan à la mémoire de Mumtaz Mahal, son épouse chérie, morte en mettant au monde leur quatorzième enfant en 1631.






Au dos de l'imposant mausolée, depuis la terrasse, on surplombe la Yamuna. qui est une des rivières les plus polluées de l'Inde, si ce n'est LA PLUS POLLUEE.






Sur les murs extérieurs du tombeau, tout autour, de merveilleux bas reliefs et des incrustations en pierres semi-précieuses qui viennent de toutes les régions de l'Inde et même de toute l'Asie.
Le marbre blanc du Rajasthan, la turquoise et la malachite du Tibet, le lapi-lazuli du Sri Lanka, le corail de la Mer Rouge, le cristal de roche de l'Himalaya et bien d'autres encore.



Sur le côté gauche, le bâtiment en grès rouge est la mosquée construite pour les pèlerins.



A droite la réplique exacte de la mosquée pour une symétrie parfaite; mais ce ne peut être un lieu saint car elle n'est pas orientée vers La Mecque. On l'appelle jawab ce qui signifie la réponse.

l'immense ensemble est entouré de 4 minarets identiques et sur la dernière photo on voit très nettement que le minaret penche sur un côté.
Ils sont tous un peu inclinés vers l'extérieur pour que, si un tremblement de terre survenait, les minarets ne s'écroulent pas sur le mausolée de Mumtaz Mahal.

mercredi 22 décembre 2010

Taj Mahal un peu plus



Voilà le plan du Taj Mahal

Nous passons dans la première partie des jardins...




...qui est là pour nous permettre de quitter peu à peu l'agitation profane de l'esplanade.




Nous voilà tout près de Darwaza i Rauza la porte principale, la porte sacrée.

Du même style que Buland Darwaza, la Sublime Porte de Fatehpur Sikri construite en 1575, cette merveilleuse porte a été , elle, construite après 1632.
Pas de dôme extérieur, mais un dôme intérieur à la voute centrale ornée d'étoiles pour donner au croyant l'idée du Paradis.
Au sommet des arcades des motifs floraux et sur les parois des versets du coran.




De l'autre côté, le grand jardin carré à la mode moghole,
Divisé en 4 parties.
Un bassin central d'où partent le canal principal ( reliant Darwaza i Rauza à une monumentale terrasse )et un canal annexe perpendiculaire. Ces 4 demi-canaux représentent les rivières du paradis , rivière d'eau, de lait, de vin et de miel.
la pollution est intense, on ne voit pas le ciel clair!




en voilà une partie,
les bassins, les arbres où nichent perruches et perroquets, les allées...
Ce n'est plus le jardin moghol aux fleurs délicates et aux arbres de toutes sortes,chargés de fruits... l'avant-goût du paradis...
l'empire britannique et ses "vertes" pelouses sont passés par là!

samedi 11 décembre 2010

Le Taj Mahal, début de la visite...



Nous dormons à quelques centaines de mètres du Taj Mahal.
L'ouverture de ce célébrissime monument se fait à 9h.

Nous y partons un peu avant; bien entendu, il y a déjà une file
d' attente faramineuse!
Quelques étrangers,
mais beaucoup d'Indiens.

Sur la première photo, on voit le porche d'entrée, j'en dirai un peu plus à ce sujet ensuite.


750 roupies l'entrée, bien sûr, c'est cher mais comment venir à Agra et ne pas visiter cette merveille.
Avec le ticket d'entrée, on a droit à une bouteille d'eau, des protège-chaussures et l'autorisation de photographier. Heureusement, pour les Indiens, comme nous l'avons remarqué déjà dans d'autres sites, c'est beaucoup moins cher, seulement 20 roupies.

On a droit également à une fouille en règle!



Il ne faut emporter ni à manger, ni à boire ( sauf la bouteille qui nous a été donnée), ni tabac, ni briquet.
Le site doit rester propre, c'est le joyau de l'Inde, la merveille des merveilles.
Elle a d'ailleurs été classée dans la liste des 7 nouvelles merveilles du monde en 2007.

jeudi 9 décembre 2010

Agra.

Depuis que nous avons quitté la Sariska Tiger reserve, nous ne sommes plus dans le Rajasthan mais dans l'Uttar Pradesh.

Ce n'est plus le désert, il y a beaucoup plus de verdure qu'avant.


Mais depuis Bharatpur, la pollution est terrible.
On ne voit absolument pas un seul instant le ciel clair; c'est encore plus flagrant la nuit, dans la lumière des phares, on a continuellement l'impression qu'il y a une sorte de brume pour ne pas dire de brouillard.
A Agra, c'est encore pire, puisque la densité de population et de circulation est énorme.
Les pots d'échappement crachent des fumées noires, mais une chose est certaine, ici, le covoiturage est au point et jamais on ne voit une seule personne dans ou sur un véhicule.

Je trouve cette arrivée dans la ville presque plus pénible que lorsque le premier jour en descendant du train, nous avons dû marcher un long moment avant de trouver la guest house à Jaïpur.



Cette photo n'est pas très représentative d'Agra, mais je n'en ai pas d'autres.
C'est une place assez tranquille à une centaine de mètres du Taj Mahal.

mardi 7 décembre 2010

derniers moments à Fatehpur , nous partons pour Agra.



Une dernière photo de la Ville Morte,
ce mur en grès rose, aux pierres empilées les unes sur les autres, ne ressemble guère à nos murs traditionnels en pierres sèches. Elles semblent enveloppées dans une couverture de mortier
qui fait tenir l'ensemble. Je repense aux kilomètres de murs déjà vus...
s'il n'était en partie effondré, jamais je n'aurai imaginé qu'il était fabriqué ainsi.


Un singe que personne ne dérange, prend son petit déjeuner.



Les marchands ambulants




celui-ci livre ses pains de jaggery , ce concentré de jus de canne à sucre.









cet autre vend les samoussas que nous aimons tant.


Bientôt 15h, il faut partir nous devons rejoindre des amis à Agra.
Une bonne trentaine de km, Hari, le guide de nos amis a expliqué en hindi à Ramesh, l'itinéraire pour rejoindre leur hôtel.
Ca va aller tout seul.
et bien non!
Il nous faudra plus d'1h30 et des arrêts à presque tous les carrefours pour arriver à bon port.
Ca nous fait de plus en plus rigoler tellement c'est invraisemblable.

Enfin, il conduit bien, en prenant soin de ne pas trop nous secouer,
verrouille les portes quand la foule est trop dense
et a toujours le sourire.
Ramesh rame peut-être mais il semble ravi et finalement nous aussi.

A Fatehpur-Sikri, je l'apprendrai plus tard, le
taux moyen d'alphabétisation est de 46% alors que la moyenne nationale est à 59%.
59%, c'est à peine plus de la moitié, on comprend mieux pourquoi Ramesh ne sait pas lire.
Nous l' avions découvert avec stupéfaction en cours de route.

dimanche 5 décembre 2010

le tombeau de Salim Chisti




le mausolée du saint homme.



à l'intérieur, un déambulatoire bordé de magnifiques moucharabiehs, laissant passer la lumière, entoure le tombeau proprement dit.
Dans le "saint des saints", il faut faire une offrande et s'incliner; c'est là que les femmes désireuses d'enfants attachent leur petits brins de laine en priant.



La grande porte splendidement décorée de sculptures et d'incrustations qui brillent au soleil, est murée maintenant. C'était " la porte des Hommes".




à l'intérieur du tombeau dessins et calligraphies ornent les murs.











La petite porte par laquelle je termine la visite est réservée aux femmes; elle est minuscule et très basse et pour la franchir, il faut enjamber une marche et baisser la tête, deux entraves en même temps pour bien signifier la place des femmes dans la société. La soumission n'est pas un vain mot. Nous ne sommes plus dans le Rajasthan hindou, nous sommes dans l'Uttar Pradesh et c'est la religion musulmane qui domine comme nous le verrons bientôt à Agra.
C'était ( ou c'est encore!) " La porte des Femmes".

J'apprends ici que de la cour de la mosquée, il y aurait un tunnel qui conduirait au fort d'Agra.

vendredi 3 décembre 2010

encore la mosquée Jama Masjid


bien que pris d'un peu loin, voici le
bassin pour les ablutions.



C'était vraiment une période tranquille , ou bien l'heure était propice, il y a très peu de monde et on voit des ouvriers qui font des travaux. Pour moi, c'est toujours aussi impressionnant de voir le peu de moyens déployés pour entretenir de tels édifices, les hommes nu-pieds, le seau d'eau, le sac de ciment et bien sûr le résultat de ces restaurations est parfait puisqu'elles sont faites à la manière originelle.
Il ne faut pas oublier que Fatehpur-Sikri, comme Jaisalmer est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. C'est une reconnaissance de sa beauté et de son originalité mais en pratique, est-ce que cela aide vraiment à la conservation de cette merveille ?



Je crois me souvenir que ce bâtiment est la madrasa ( école coranique) qui faisait partie de la mosquée selon la coutume.

mercredi 1 décembre 2010

la mosquée Jama Masjid


Le majestueux escalier qui mène à BULAND DARWASA.
Quelques enfants et quelques chèvres seulement sur les marches, quelle chance!



Toute la mosquée est en grès rose, comme la ville morte toute entière,

sauf le tombeau de Salim Chisti, recouvert de marbre blanc





A droite, le tombeau
en face, une porte monumentale.










la charpente de ce plafond, n'est pas en bois mais en grès rose.














A côté de l'écureuil quelques brins de laine de couleur. Les femmes qui ne peuvent avoir d'enfant viennent implorer le saint et accrochent des fils de laine près de sa sépulture.