dimanche 29 août 2010

à Osiyan ou Osian




une grande statue de Ganesh la trompe tournée vers la droite.
Comme dans l'Inde toute entière, à Osiyan et aux alentours, on voit de très nombreuses représentations du dieu Ganesh.




Il est décoré


de colliers


d'oeillets


d'Inde, probablement achetés ici.




















Il manque bien quelques morceaux, mais que c'est vivant!

samedi 28 août 2010

Sur la route de Osiyan



On file sur la petite route étroite et bombée entre Jaisalmer et Pokaran...
le désert à perte de vue, de chaque côté.
Un peu avant Pokaran , des palmeraies en plein essor, d'autres toutes jeunes.


Après Phalodi, peu à peu la végétation change, c'est un peu moins sec, il y a des plantations de riz, de moutarde... Un peu de verdure apparait; on prend un petit casse-croute avec Ramesh dans une sorte de snack au bord de la route.
La clientèle est variée, Indiens et quelques Occidentaux.

Là, pour la seule et unique fois du voyage, je vois un Indien manifester son affection à sa compagne en la prenant tendrement par l'épaule.
Mais j'ai voyagé surtout dans les campagnes et j'imagine qu'en ville c'est un peu différent.

La ville d'Osiyan, oasis dans le désert du Thar célèbre pour ses temples jaïns, est sur notre chemin et nous décidons de nous y arrêter un peu.


Pedro en fait quelques jolies photos.


C'est un


centre

important

de

pélerinage

jaïn et les

temples ont été construits entre le 8 eme et le 11 eme siècle.






Dans la ville même d'Osiyan il y a plusieurs temples dont le principal est dédié à MAHAVIRA,le dernier des 24 Tirthankaras dont nous avons parlé lors de la visite des temples de Jaisalmer.










Il serait dommage de ne pas agrandir cette photo car il y a sur ces toitures, une multitude de détails tous plus merveilleux les uns que les autres.


Volà une vidéo d'Osiyan
trouvée sur You Tube, elle donne une impression assez fidèle.

samedi 21 août 2010

Au bord du lac ...



Originaux ces chercheurs de trésor!







pour eux, nul besoin de détecteur de métaux... seulement de beaucoup de patience.

j'imagine la tête des vacanciers si l'on voyait cela sur une plage française!


Et pourtant, c'est bien une plage comme en témoignent les barques au bord.
La petite plage de Gadi Sar.

jeudi 19 août 2010

Gadi Sar encore un peu.



Un chien indien regardant le coucher de soleil sur le lac...





au pied de l'arbre,




deux statues de Ganesh.
Il est partout, c'est lui le dieu de l'Abondance, de la Prospérité
et dans ce pays encore plus qu'ailleurs on a besoin de croire en lui et de le prier.





Une des positions favorites des hommes indiens,
accroupi,
les genoux presque au niveau du visage, les mains rapprochées, la tête penchée sur le côté, parfois des heures durant.



Les voilà encore, heureux de poser devant leurs idoles, dont les bras sont mutilés.


Peut-être à tort, j'y vois l'expression du mécontentement du peuple. Ce Ganesh, si vénéré, qui reçoit tant d'offrandes, donne bien peu en retour!!!

mardi 17 août 2010

Gadi Sar encore quelques photos de Pedro.....
















le dôme en pierres taillées














Un petit écureuil en déco!

lundi 16 août 2010

Gadi Sar

Le deuxième site dont je voulais parler avant de quitter définitivement Jaisalmer,
c'est GADI SAR.




J'ai fait cette première photo quand nous avons quitté la ville le dimanche matin.






Toutes les autres sont des photos de Pedro, car il y était allé à pied plusieurs fois durant notre séjour.
Ici, la porte principale dont je parlerai un peu plus loin.




Un temple sur la petite île.






la coupole d'un cénotaphe










la petite stèle en souvenir du mort,










un cavalier

mardi 10 août 2010

à propos des "sati"



Toujours dans Bara Bagh, à côté des cénotaphes, la réserve de bois pour les buchers, pour les crémations.
C'est dans ces buchers où brulait son époux décédé que la veuve devait se jeter pour accomplir le "sati".

SATI">agora.qc.ca/thematiques/mort.nsf/Dossiers/Sati">SATIsati


Aujourd'hui encore bien que ce soit interdit par la loi, cela existe encore et se produit d'une manière détournée,
comme accidentelle.
La femme est sacrifiée par le feu, soit parce qu'elle doit rejoindre son époux décédé, soit pour de sordides raisons de dot.

"plus des deux tiers des personnes décédées par immolation étaient des femmes et 57% d'entre elles avaient entre 15 et 34 ans. Pour cette tranche d'age, le feu est la première cause de décès. Le suicide, la violence domestique et les disputes liées à la dot, une pratique bannie depuis 1961 mais qui reste monnaie courante en Inde, sont à l'origine de la grande majorité des décès, selon le rapport."


"Entre accident et meurtre, la distinction n'est pas toujours évidente en Inde ou les cas de « saris brulés » sont fréquents. Ces « accidents » de cuisine dans lesquels les femmes sont immolées sont souvent provoqués par la famille ou la belle-famille de la victime à la suite de disputes liées à la dot."

"Le rapport du Lancet souligne notamment que de nombreux homicides sont maquillés en accidents, souvent avec la complicité de la police. Les auteurs de l'étude recommandent aux autorités indiennes d'examiner de manière plus scrupuleuses les rapports d'autopsie des femmes brûlées afin de détecter des indices comme « les odeurs de kérosène et l'absence de bijoux » qui permettent d'établir les cas d'homicide."

Ces textes sont tirés de rue 89.




Au loin, les éoliennes.

Bara Bagh.

Avant de raconter notre périple en voiture, je dois parler encore un peu de Jaisalmer.

Deux lieux un peu en dehors de la ville et qui valent qu'on s'y arrête un moment.

Tout d'abord Bara Bagh situé à 6 km de la ville; c'est l'ancien jardin des souverains de l'endroit.




On y trouve les cénotaphes royaux, les chattri des maharawal de Jaisalmer.




Sous le dôme de chaque chattri, se dresse une petite stèle. Celle-ci représente une sati.




Autrement dit, une veuve qui s'immole en se jetant sur un bucher après la mort de son époux.
A l'origine, cette tradition était de mise uniquement dans les familles royales.
Peu à peu, elle s'est imposée dans toutes les couches de la société; les Sati, sont admirées et même vénérées.




Les Sati,

sont

adorées

parce

qu'elles sont mortes, et elles n'ont pas eu le choix, car celles qui ne font pas sacrifice

de leur vie, deviennent veuves, et leur sort est misérable,




comme on peut s'en rendre compte en allant sur ce lien.

http://www.infoinde.com/inde_veuve.html

cela existe encore même si la loi l'interdit depuis longtemps.






lundi 2 août 2010

Surprise!

Un moment après, il nous confie à notre guide.
Après un instant d'hésitation et un bref échange de paroles, nous en sommes sûrs, ce n'est pas la personne vue vendredi.

Lorsque Pedro demande au responsable pourquoi ce n'est pas Omed qui nous accompagne, il n'a aucune hésitation, pas le moindre embarras, c'est tout simplement qu'il est parti avec d'autres personnes, il n'est donc pas libre.

Je suis assez contrariée et Pedro aussi.

Devant notre mécontentement, le responsable appelle Omed.

Nouvelle explication, sa mère est malade, il a été obligé d'aller la voir à l'hôpital.


Bien entendu, nous n'en croyons pas un mot, mais que faire ?






Une dernière photo avant de partir, cette balance antique pour peser le bois.
Les poids sont de simples pierres et un des plateaux est une moitié de bidon métallique aplati.

A contre-coeur, nous décidons donc de partir avec notre guide qui n'est autre, vous l'avez deviné, que le discret compagnon de l'autre jour!!!