vendredi 30 avril 2010

désert du Thar début de"l'aventure"



S'il n'y avait qu'un moment à garder de ce voyage, ce seraient ces 3 jours et 2 nuits dans le désert du Thar.





C'est le départ.
la jeep de la guest house nous a amené au lieu de rendez-vous avec les chameliers.
un rapide bonjour et " à dromadaire"!
On se rendra compte avec mon fils, que la jeep n'était là que pour donner encore plus l'impression d'aventure, mais c'est plutôt amusant.



Au début de mon blog, Olivier de Vaux dans un de ses commentaires, parle d'un dromadaire à 8 pattes,sur lequel je serai juchée,
ceux-là sont encore plus extraordinaires!
j'en vois un à 2 têtes et 10 pattes !!
et dans le petit groupe sur la gauche, plusieurs têtes semblent parfois sortir d'un même corps.




Première halte, il faut que les dromadaires s'abreuvent longuement; ils resteront 24h sans boire.

samedi 17 avril 2010

Dans les ruelles de la ville basse...

Dans les ruelles de la ville basse, on rencontre de nombreux artisans...

cordonniers

ou plutôt vendeurs d'articles en cuir

comme me l'a expliqué ce jeune homme chez qui j'ai acheté plusieurs paires de mules brodées,
le travail du cuir est impur , et il est fait loin des regards par les Intouchables, ceux que Gandhi nomme " Harijan", les enfants de Dieu, mais qui préfèrent qu'on les nomme " Dalit", les hommes brisés. Quant à lui, c'est un" Vaïshiya ", de la caste des commerçants.

"Les intouchables n’ont pas accès aux temples, aux puits, voire aux autres lieux publics qu’utilisent les castes qui se situent au-dessus d’eux. Ils remplissent les fonctions socioprofessionnelles dégradantes comme le travail du cuir, les opérations de nettoyage, quelles qu’elles soient (du vidangeage au lavage des vêtements) et le travail dans les champs comme ouvriers agricoles. Toutefois, les castes et classes ne coïncident pas et des intouchables qui connaissent une certaine ascension sociale en termes de revenu peuvent continuer de souffrir de stigmates insurmontables."
Christophe JAFFRELOT
Chercheur au Centre d’Etudes et de Recherches Internationales (CERI)


Derrière ces murs vivent des Dalit.

lundi 12 avril 2010

quelques réponses à mes questions...

Au hasard de mes recherches:



le Tirtankhara en marbre noir pour lequel je me posais des questions est NEMINATH , NEMINATHJI ou NEMINATHA
et c'est le 22 eme Tirtankhara.
Sa plus célèbre représentation est dans le temple de Shri Neminathji ou temple de Luna Vasahi au Mont Abu.
C'est un site remarquable que je regrette beaucoup de ne pas avoir visité. De nombreux temples en marbre blanc tous plus beaux les uns que les autres, sculptures délicates , presque translucides...
Ce temple a été construit en 1230 par 2 frères;
dans une salle, 360 petites statues en marbre blanc et une de marbre noir aux yeux d'émail: c'est celle de Neminathji que l'on retrouve à Jaisalmer.

photo trouvée sur internet et qui donne une idée de la finesse de l'architecture de Mont-Abu.




Dans mon texte du 19 février je me demandais à quoi pouvait servir la grande meule et supposais qu'elle était actionnée par le paisible dromadaire couché à côté;

il semblerait que ce soit:

"Une très intéressante bétonnière à chameau (est) utilisée dans la restauration de ce temple. Les composants sable, liant et eau sont déposés dans la rainure, le passage de la roue les mélange. Le mortier est prélevé à la pelle ." ( tiré du blog l'oeil numérique où l'on voit le dromadaire en action.)

mercredi 7 avril 2010

Les tissus de Jaisalmer



Je commence à avoir l'habitude d'aller dans la vieille ville, maintenant, je fais un brin de conversation avec les différents commerçants; nous avons fait peu à peu connaissance,
il y a pourtant beaucoup de touristes.



Dés que l'on pénètre dans la citadelle,

on est ébloui par la multitude

de couleurs des tentures, tissus, couvertures, coussins

jetés de lit, rideaux ouvragés.



Des robes brodées de fils d'or et d'argent,

incrustées de petits miroirs

sont accrochées

sur les murailles dorées des remparts.




On les voit mieux sur cette photo.

Ce sont les femmes des villages voisins

et du désert tout proche qui travaillent chaque jour
après s'être occupé du bétail et de l'entretien de la maison.


j'ai eu l'occasion un jour de discuter un grand moment avec un commerçant qui m'a expliqué comment cela se passait et combien il payait ses ouvrières .
Une misère bien sûr quand on compte le temps passé, la patience, le goût, la méticulosité de ces femmes qui font cela dans un minuscule espace et en plus de multiples autres tâches.
mais ainsi qu'il le disait, " si on les paye plus, on ne peut vendre aux touristes " ( qui bien sûr, veulent tout au meilleur prix et pensent seulement à faire des affaires ).

je ne suis même pas certaine qu'il ait fait ce commentaire.

Cet homme particulièrement intéressant avait appris le français simplement en parlant avec les touristes. ce qui m'a permis d'aller un peu plus loin qu'une élémentaire conversation dans mon
anglais très approximatif.