Finalement, je le visiterai seule , car Pedro est excédé par les nombreux aller-retours qu'on lui impose ( poser le sac, repartir ,poser l'appareil photo , c'est bon.... mais ne pas pouvoir enjamber la barrière pour me rejoindre, c'est un peu trop) et il renonce à la visite.
Bon, je suis bien contente d'y avoir été, mais je n'en garderai pas un souvenir impérissable; il faut gravir d'imposants escaliers de marbre blanc; je suis sans arrêt interrompue par quelqu'un qui veut donner des explications ou me faire faire quelque chose et d'un côté ça me fait plaisir d'être en contact avec les habitants , d'un autre, j'ai envie d'être un peu seule et de m'imprégner de l'atmosphère; c'est assez difficile.

comme le montre cette photo prise dans le livre de Tarun Chopra.
Avant que je rejoigne mon fils, il s'était promené dans l'Himachal Pradesh, au nord de Delhi, région touristique certes mais à la densité de population moindre,et beaucoup plus verdoyante, montagneuse et surtout il y a de l'eau!
Il y a pris cette photo
et encore celle-ci et bien d'autres mais ce n'est pas à moi d'en parler.
connaître cette partie du pays; c'est moi qui ai choisi de venir dans cette contrée sèche et
même désertique.
Pedro a photographié ces paysages au cours d'une balade au-dessus de Pushkar.
Revenons à nos moutons ou plutôt à nos vaches sacrées,
je suis dans le temple de Brahma,
colonnes bleues, dômes rouges,
les couleurs sont très vives, c'est aéré.
on y adore Brahma,
mais les autres dieux aussi
il y a de nombreux autels,
des sortes de petites chapelles ...
Ganesh est vénéré ici
comme partout.
Je redescends accompagnée du guide auquel je n'ai pu échapper et qui veut me conduire au bord du lac pour y déposer une offrande de pétales de roses.
Ce tout petit lac est vraiment pitoyable, nous en longeons le bord et arrivons vers des travaux; c'est la première fois que je vois des machines de travaux publics comme chez nous.
Après ce passage pas très agréable, on arrive en ville.
Un charmeur de serpent, joue de la flûte pour son cobra.