jeudi 29 juillet 2010

départ de Jaisalmer

On a trouvé une voiture et un chauffeur!
Vendredi on met tout au point afin de partir avec lui dimanche;
Il nous emmène chez lui où l'on examine ensemble l'itinéraire.
Le sol est en terre battue, d'une impeccable propreté, on se déchausse bien sûr.
Les murs eux aussi en terre gardent la fraicheur.. cette terre est enduite de bouse de vache, ce qui la rend plus facile à entretenir. ( beaucoup moins de poussière)
Les nattes sur le sol sont accueillantes.
Je crois me souvenir qu'il y a un puits et des bidons d'eau en métal dans la petite cour mais je ne suis pas absolument sûre.
C'est une maison traditionnelle, éloignée du centre; ce n'est pas le grand luxe mais on sent une certaine aisance.
Cela n'a rien à voir avec la maison de Gopal notre rickshawallah de Jaïpur.
Omed parle anglais, semble bien connaître le Rajasthan et avoir l'habitude de ce travail.
Il nous propose même de visiter certains lieux intéressants et un peu moins connus.
Il est accompagné d'un copain très souriant mais peu loquace.

Rendez-vous est pris pour le dimanche à 8h du mat devant " Desert Bikes."

Le dimanche à 8h nous y sommes.
8h30, toujours personne!
En attendant, je prends mes dernières photos de Jaisalmer.



Dans cette boutique, tout près de " Desert Bikes" la machine à coudre de nos grand-mères émerge au milieu des tissus, tenant compagnie au ventilateur.



Les tailleurs, avec ces vieilles machines font de merveilleux patchworks; des couvre-lits "magiques" comme l'indiquent les pancartes. PAS BESOIN DE VIAGRA.
Mais contrairement à l'habitude, cet homme n'a pas l'air vraiment content que je le prenne en photo, bien que je lui ai demandé l'autorisation.

Pedro appelle le patron; il arrive 1/4 d'heure après, sur sa moto, tout fringant, nous offre un "chaï" et nous explique que notre guide va venir sans tarder.
Nous aurions dû le savoir! il était inutile d'être à l'heure; on ne va quand même pas râler, nous sommes en vacances et nous avons le temps.



Encore une photo sous les remparts de Jaisalmer:
un camion chargé "normalement" qui attend le départ, bien à l'abri.

mardi 27 juillet 2010

palais du Rawal



La balustrade du JHAROKA vu à la page précédente est ornée de paons
symbole de fertilité , symbole de l'Inde



Ce cheval en bois de grande taille servait aux petits princes à apprendre à monter.
Ils s'exerçaient dans les couloirs du palais; on aperçoit les roulettes.
Ils devaient être entrainés dès leur plus jeune âge.





On trouve cette maquette en pierre taillée à l'intérieur du palais; elle représente la ville fortifiée construite sur son rocher, une éminence de 80m de haut qui dominait le désert.



Du haut des remparts, le coucher de soleil sur la ville.

dimanche 25 juillet 2010

Début de la dernière semaine.

Durant notre courte méharée, Pedro propose que nous finissions notre périple en voiture.
ce sera sans doute moins fatigant pour moi que voyager en train ou en bus.
Beaucoup de personnes visitent le pays de cette façon, j'ai envie d'essayer.
Nous cherchons donc un plan pas trop onéreux; mon fils s'en charge.


Mais avant de quitter Jaisalmer, je veux aller visiter MANDIR PALACE, le palais du Maharaja celui qu'on appelle ici le Maharawal.




Ce bel escalier sculpté par lequel je commence la visite amène,

si mes souvenirs sont bons, à la salle du trône.




Les travaux de rénovation sont très importants, témoin ce rudimentaire mais très esthétique échafaudage sur lequel, sans la moindre protection les ouvriers évoluent avec grâce et tranquillité.



la visite continue par la salle d'armes,d'où l'on aperçoit encore cet échafaudage qui me plait tant.





La fenêtre à claire-voie formée d'une plaque de marbre ajourée s'appelle ici un JALI autre nom des moucharabieh.






Quant au balcon sculpté en saillie, que l'on retrouve ornant les façades des havelis, il est typique de l'architecture rajpoute, et se nomme JHAROKA.

vendredi 23 juillet 2010

on quitte le désert


l'oiseau au ventre rouge...
sur le dernier arbre .....




Avant de regagner la voiture qui nous ramènera à Jaisalmer, on longe la route bordée par un mur assez étonnant, une sorte de claustra en pierres trouvées sur place.
C'est quand même assez bizarre et original!
Je trouve cela merveilleux puisque, une fois encore, on se débrouille avec ce que l'on a.
Rien à voir avec les murs en dalles verticales en grès rose que l'on a rencontré souvent depuis le début de notre séjour.





les éoliennes nourries par les vents du désert , qui fourniront l'électricité pour les villes des alentours, Jaisalmer, en particulier.
Retour à la ville,en jeep avec un autre groupe qui arrive aussi du désert.
beaucoup de bruit d'un seul coup , mais c'est peut-être une bonne transition avant la foule que l'on va retrouver.

mercredi 21 juillet 2010

le quotidien du désert

Aller chercher de l'eau, du bois.

très rarement travailler la terre quand il y a autre chose que du sable.
ESPERER LA PLUIE.



en avril 1974 a eu lieu la première explosion d'une bombe nucléaire indienne dans le désert du Thar.

mardi 20 juillet 2010

l'arbre de la dernière halte



Au loin, un groupe de femmes aux tenues colorées, portent sur la tête les cruches en métal pleines d'eau.


bientôt le dernier repas de midi...
je suis un peu triste.


jeu dans le sable.
pas besoin de matériel sophistiqué, d'internet ou autre chose,
c'est intemporel.
on dessine le cadre sur le sable , on cherche quelques brindilles et voilà.


Universel!

samedi 10 juillet 2010



cactus prêts à fleurir




les voilà fleuris













pour avoir

une idée de

la hauteur.









habitat rudimentaire

et pylones à l'horizon. Devant la maison, tout est bien rangé,

tas de pierres de différentes tailles, morceaux de bois, bouses séchées...



vaches maigres et lignes à haute tension

lundi 5 juillet 2010

les oiseaux

On se réveille aux premiers rayons du soleil mais Ilop a déjà allumé le feu et préparé le breakfast: tchaï et toasts grillés sur la flamme, confiture sortie de son petit sac plastique.


Il reste quelques miettes, les oiseaux sont là, tout près de nous.
C'est difficile de les distinguer, ils sont presque de la couleur du sable.
Ils ne sont guère différents des passereaux de nos campagnes . on laisse une tranche de pain grillé sur une pierre; il y aura certainement des bagarres mais j'espère que chacun aura une petite part.



Dédaigneux des activités humaines, le dromadaire de gauche semble perdu dans ses pensées.
Quant à celui de droite, il regarde Ilop se laver les mains et Pedro secouer ses chaussures.

jeudi 1 juillet 2010

sable et cailloux


sable, cailloux, buissons...

la petite tache blanche en haut de la colline est un temple.



"contrairement à une idée répandue, les déserts ne sont pas uniquement des étendues de dunes de sable à l'infini."
Le désert du Thar est un exemple de ce mélange de paysages; la caractéristique commune à tous ces espaces, c'est l'aridité, l'absence de précipitations pendant parfois plusieurs années.
Seulement 30% des régions désertiques dans le monde sont des déserts de sable.
le Thar arrive en 8eme position pour sa taille.
le 1er est le Sahara en Afrique.
le 2eme est le désert de Gobi en Asie.

Le grand désert indien appelé Marusthali en marwari est étendu sur 4 états de l'Inde: Penjab, Haryana,Rajasthan,Gujarat et 2 états du Pakistan.
Selon les sources, Marusthali signifie"pays du sable" ou "terre des morts" ou encore "pays de la mort".