lundi 5 juillet 2010

les oiseaux

On se réveille aux premiers rayons du soleil mais Ilop a déjà allumé le feu et préparé le breakfast: tchaï et toasts grillés sur la flamme, confiture sortie de son petit sac plastique.


Il reste quelques miettes, les oiseaux sont là, tout près de nous.
C'est difficile de les distinguer, ils sont presque de la couleur du sable.
Ils ne sont guère différents des passereaux de nos campagnes . on laisse une tranche de pain grillé sur une pierre; il y aura certainement des bagarres mais j'espère que chacun aura une petite part.



Dédaigneux des activités humaines, le dromadaire de gauche semble perdu dans ses pensées.
Quant à celui de droite, il regarde Ilop se laver les mains et Pedro secouer ses chaussures.

2 commentaires:

  1. J'avais du retard dans ma lecture, me voici donc revenu au Rajasthan. La lecture de ton blog commence toujours par cette superbe photo où vous êtes tous les deux, à dos de dromadaire. C'est un peu ce qui me met en voyage. J'aime entrer dans les détails de l'histoire, le resserrement des gestes justes, le nécessaire emporté, qui ressemblent à la survie, vu s d'ici, tant notre civilisation nous entoure d'inutilités dont on ne peut se passer. Venir ici, c'est retrouver l'essentiel, un bain de sagesse, un rêve ambulant pour la nuit prochaine.
    Bel été à toi,

    Roger

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  2. c'est vrai que c'est cette photo que j'ai choisi comme en-tête de mon blog, parce que pour moi, elle représente vraiment le meilleur, l'inoubliable de mon voyage, le dépaysement total, la simplicité....
    ce que nous vivons si peu maintenant.
    à bientôt.

    Anita.

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