dimanche 13 décembre 2009

Arrivée à Delhi

Jeudi 19 Novembre,


Petit déjeuner et c'est l'heure d'atterrir. un voile épais recouvre la ville, c'est la pollution, j'en aurai confirmation durant mon séjour.
Un bus brinqueballant nous conduit de l'avion à l'aéroport;une majorité d'indiens et nous sommes assez serrés, c'est un aperçu de ce qui va suivre.
L'aéroport me semble tout petit, pour une ville si importante, c'est vraiment étonnant; c'est bien ce que Pedro m'avait dit. Je récupère mes bagages en un temps record et je le trouve qui m'attend à la sortie comme prévu. De toute façon, j'avais pour consigne de bien l'attendre au cas où il aurait un peu de retard et de n'écouter aucune offre.
Je suis un peu éberluée, le décalage horaire, l'agitation....
Il a tout prévu,
de quoi me restaurer,
et les billets de train
pour Jaïpur.
On part en rickshaw
pour une petite
gare périphérique.


Ca grouille de partout, des gens debout, assis, quelques uns couchés; les turbans, les saris aux couleurs vives, les vieux habits sales et déchirés, il y a de tout.
Nous voilà partis pour 4h de train, un vrai train indien; je crois que nous sommes les seuls occidentaux, du moins dans ce compartiment.
En regardant par la fenêtre, j'ai l'impression que les rails sont beaucoup plus larges qu'en France; Pedro confirme et on voit qu'il ya 3 sièges de chaque côté de l'allée centrale. C'est normal, n'oublions pas les années d'occupation britannique.
Les w.c à l'indienne, et le minuscule lavabo sont assez remarquables, presque entièrement recouverts de zinc du sol au plafond.








Le contrôleur passe et vérifie attentivement les billets de chacun puis coche un registre sur lequel les réservations sont inscrites. Il est indispensable de réserver et cela peut se faire à différents endroits et à différents prix pour le même service. ( gare ou agences plus ou moins sérieuses).
Les vendeurs de boissons et de nourriture passent régulièrement; leurs boissons dans des seaux en plastique remplis de glaçons.
Pedro m'a laissé la place près de la fenêtre et j'écarquille les yeux; c'est bien sûr très sec, très pauvre, on longe des bâtiments qui sont des habitations, mais j'ai peine à le croire tellement c'est petit, peu haut de plafond et on devine à peine une ouverture. Vu du train, ce sont des petits casiers qui semblent minuscules et ressemblent plus à des cages à lapins qu'à des maisons.
Et tout cela dans une poussière trés fine, avec des sacs en plastique partout.
Je vois des gens qui travaillent dans les champs; des champs d'oignons rouges et des champs de fleurs; ce sont des oeillets d'Inde,il y en a tout le long de la rue en arrivant à Jaïpur. Des marchands vendent des guirlandes de fleurs et beaucoup de fleurs séchées par terre.
Jaïpur, capitale du Rajasthan, l'une des cités les plus turbulentes et les plus polluées de l'état. Nous descendons du train, il n' est pas loin de 3h p.m.
L'arrivée à la gare , sous la grosse chaleur avec la multitude de personnes qui nous harcèlent pour nous proposer leurs services ( indiquer le chemin, nous trouver un rickshaw, nous transporter, nous amener à un hôtel pour lequel ils ont bien sûr une petite commission) est assez pénible.
Après avoir regardé le plan du Lonely, nous nous dirigeons vers l'office de tourisme afin d'avoir quelques précisions; mais bien sûr on nous entraine dans une autre direction. Enfin après quelques aller-retours à monter et descendre les escaliers, emprunter les passerelles dans un sens et dans l'autre, on se retrouve à l'office du tourisme, vieille pièce aux meubles en bois et aux fauteuils de cuir usés, style colonial, où un employé nous renseigne courtoisement.
Nous voilà donc partis sac au dos ( léger heureusement pour moi) , et je continue d'ouvrir tout grands les yeux.
Les cochons circulent tranquillement sur les bas-côtés, voire sur la chaussée, les hommes se font raser et couper les cheveux sur le bord de la route, assis sur une chaise, le barbier tenant sa petite cuvette d'eau et son rasoir.
Plus loin, en ville chacun a sa petite échoppe, mais de la gare au centre-ville, tout se touche, aucune séparation, les vendeurs de fruits et légumes sont assis par terre; J'aimerai bien photographier mais je n'ose pas.

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