mercredi 10 février 2010

De Deshnok à Bikaner




A 9h30 nous partons de notre gite avec l'intention de prendre un bus pour Bikaner.

Comme d'habitude, c'est archi-plein mais, super nous voilà installés dans la cabine du conducteur.
Nous traversons une zone désertique, sable et quelques buissons.

On devine sur le tableau de bord la statuette du Dieu qu'il vénère; il fait brûler des encens.

Dans chaque rickshaw, chaque bus, chaque voiture ou presque, il y a un petit autel improvisé.
Quelques fois dans les rickshaws, il y a des grandes images représentant les différents Dieux, disposées partout où cela est possible.

Je suppose que pour les camions c'est la même chose; ils sont d'ailleurs décorés de guirlandes, de tresses de différentes couleurs, de pompons sur le capot, autour du pare-brise, sur les calandres...
J'ai pu constater à Pushkar, lors d'un court trajet en moto, que mon conducteur avant de démarrer faisait une rapide prosternation en joignant les mains.

Les Dieux sont vraiment présents dans la vie de tous les jours.
Chacun a son Dieu préféré, son gourou avec lequel il est en contact et qu'il consulte avant de prendre des décisions importantes.

C'est à l'occasion d'une conversation avec un commerçant de Pushkar que j'ai appris cela; dans les boutiques aussi, les gravures, les autels, les offrandes aux Dieux sont présents



Donc vers 10h30 nous sommes devant l'hôpital de Bikaner,( les 2 photos à gauche), voyage " tranquille", en tout cas sans accident, ce qui parait parfois étonnant quand on voit la densité de véhicules, le nombre de personnes sur chacun, leur état ,celui des routes, le nombre d'obstacles qui peuvent surgir inopinément ou qui comme les vaches sont couchées sur la chaussée et ne lèvent même pas la tête .
La capacité d'anticipation, de réaction de ces personnes qui pour la plupart n'ont pas de permis officiel, est surprenante.
Les prières sont efficaces !

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