dimanche 17 janvier 2010

Retour sur Jaïpur

On doit trouver un bus pour regagner Jaïpur, et là il faut discuter ferme pour que le receveur veuille bien rendre la monnaie. Heureusement mon fils est là mais il est clair que les prix peuvent varier selon l'humeur du moment et la personne à qui l'on s'adresse. Enfin après négociations, il récupère son dû.

Les quelques km du retour me paraissent plus longs qu'à l'aller car je suis archi-coincée, ratatinée dans un petit coin mais je ne me plains pas, je suis assise. C'est vraiment très difficile à imaginer avec nos habitudes occidentales; il n'y a pas un pouce de perdu et quand on croit qu'il n'y a plus de place, il y en a encore.

Pedro s'est renseigné, on descend dés l'arrivée en ville; "ça va être facile, ce n'est pas loin du tout de la guest house"; mais il fait nuit et je pense que mon fils et moi n'avons pas tout à fait la même notion des distances.


Enfin, après avoir marché un bon moment sur le bord de la route, en prenant garde aux vélos, aux motos, aux voitures qui klaxonnent et zigzaguent, n'arrivent jamais d'où je les attends ( la circulation à gauche, ça perturbe quand même), changent de direction in extremis ( c'est le royaume de l'impro totale, du réflexe hyper rapide.... )

après avoir évité les personnes installées pour la nuit, certaines déjà allongées et que j'aperçois au dernier moment, les femmes qui préparent leur repas accroupies prés de leur brasero, les enfants qui se précipitent en tendant la main, les familles qui prennent leur maigre repas du soir, assises sur le sol,

après avoir pris soin de ne pas bousculer les vaches couchées ou debout, les truies et leur marmaille, les chiens placides,

après avoir failli tomber dans les égouts à ciel ouvert et avoir fait quelques petits détours, nous arrivons chez nous.

Là , bien sûr, il aurait été indécent de prendre des photos et je ne peux qu'écrire quelques mots simplement et espérer que cela nous aidera à relativiser.



Juste l'image de notre havre de paix, le lendemain matin.

3 commentaires:

  1. il faut aimer l'inde pour s'y plaire
    jaipur une pure beauté
    comme je vous envie à tous les deux

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  2. c'est vrai Lilia que c'est un moment inoubliable.

    un moment que je n'espérais même plus et qui a

    existé.

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