vendredi 19 février 2010

Derrière la porte (Jaisalmer)




Les ruelles où tout le monde circule, enfants, vaches, motos, groupes de touristes....
sont agréables mais on aimerait bien être un peu plus tranquille et loin de "l'itinéraire obligé".

Qu'à cela ne tienne, voilà une porte "presque" fermée qui ne demande qu'à être franchie!

On enjambe, nous sommes dans une grande cour entourée de bâtiments


Un dromadaire nous y attend, il

est couché et se repose, je ne

sais de quels travaux.




Nous avons de la chance, il n'y a personne,on peut tout examiner à loisirs.



Une immense auge taillée dans la pierre





Devant cette grande meule, j'imagine plusieurs possibilités:
de toutes façons, elle est là depuis très longtemps,
elle a pu servir autrefois pour moudre le grain de la maisonnée, voire du quartier,
mais il semblerait qu'au Rajasthan on utilisait plutôt des meules individuelles pour préparer les farines,
elle sert plus probablement à broyer le grès utilisé dans la restauration des bâtiments et notre dromadaire serait là pour actionner la meule.


Là, il n'y a plus de doute, nous sommes dans un chantier, on aperçoit un ouvrier sur un échafaudage,






et des matériaux de toutes sortes non loin de la meule.
C'est super car cela nous fait vraiment voir les méthodes de travail, ce sont les mêmes que celles des siècles précédents.
Ici, on n'a pas besoin de chercher dans les anciens manuscrits pour retrouver les méthodes ancestrales ( Cf Guédelon dans l'Yonne, pour ceux qui connaissent); ce sont les mêmes depuis des générations transmises par le geste et par la parole.
Travailler avec les matériaux de l'endroit, en utilisant le relief, la force des animaux et celle des hommes, le nombre d'ouvriers; c'est ce que je disais déjà lors de la visite de Jantar Mantar à Jaïpur.
C'est ce que j'admire profondément.

1 commentaire:

  1. Une première photo magnifique, un beau billet sur lequel on s'attarde. Voilà qui donne envie d'aller voir sur place.

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